des problèmes et des solutions pour le travail en groupe!
Me revoilà!
j'ai déjà enuméré pas mal des problèmes que j'avais ressentis lors de cette année pour le travail en groupe dans un dernier article, mais comment y remédier? je me pose la question à la suite de la réponse d'Odile à mon article et me dis : il doit y avoir un moyen d'améliorer tout ça si on y réfléchit bien!
Alors reprenons
- pour le problème du partenaire qui fait défaut, il faut avouer que des imprévus existent toujours, et que les êtres humains sont tous imprévisibles... cependant, un bon tutorat permet de ne pas se noyer si l'on se retrouve tout seul. Je me suis retrouvée paniquée fin avril puisque je me retrouvais seule pour l'analyse, je voulais vraiment la rendre en mai, et me retrouvais sans binome. Une réponse rapide d'une collègue de master à travers la plateforme dokeos, me disant que je pouvais faire l'analyse seule, suivie de la confirmation du professeur, m'ont permis de ne pas rester bloquée, et de finir enfin mon travail
- en ce qui concerne le problème global "se comprend-on ?" , il faut relever plusieurs questions :
tout le monde a-t-il bien lu tous les mails? ou encore, a-t-on bien communiqué le bilan qui a été fait lors de la conversation msn à celui qui n'a pas pu y participer ?(cela ressemble parfois au jeu du téléphone arabe!) a-t-on bien lu mon dernier mail qui devait nous amener à un changement de répartition des tâches? plus technique, est-ce bien cette adresse que mon partenaire lit régulièrement?
je pense que mettre au clair tous ces éléments avant de commencer un travail en groupe permettrait d'éviter quelques soucis
il faut se mettre au clair sur l'adresse mail qui servira aux échanges, faire un planning avec des dates auxquelles tout le monde doit avoir fait le point sur les mails reçus, et que tout le monde y réponde même brièvement pour dire ce qu'il a compris, il faut aussi prévoir au moins 2 mails de 2 personnes différentes faisant le compte-rendu de la conversation msn pour la personne qui aurait été absente
Cela peut peut-être paraître "lourd", mais je pense que ces précautions permettent en fait un gain de temps énorme au final, on évite de nombreux mails du type "j'ai fait la même partie du travail que toi, comment fait-on?" ou encore "je vais devoir refaire l'exercice puisqu'il ne correspond plus au plan proposé après ce que tu as fait" mais en attendant l'autre s'est adapté à notre première proposition... De plus, je pense que chacun se sentira plus satisfait que ses idées soient comprises. En effet, dans le cas contraire, on se dit "bon maintenant je ne vais pas leur dire que ce n'etait pas cela mon idée au départ, car on a déjà perdu trop de temps à se comprendre!"
je pense aussi que de cette manière, même si tout le monde n'a pas le temps en même temps, on limite les confusions, puisque le point est fait régulièrement, et par tous.
- en ce qui concerne la dimension communicative et tout ce qui relève de la pragmatique entre interlocuteurs, il y a le problème connu du "comment ne pas heurter mon interlocuteur?", problème connu mais je ne pense pas qu'on sache encore y remédier dans le cas de conversations utilisant les TIC, malgré les nombreux smileys, emoticônes... Mais comment ne pas froisser mon interlocuteur, lorsque je cherche à valoriser mon idée, et que je ne veux pas que les autres pensent que je rejette les leurs? ou encore lorsque je souhaite leur demander de se dépêcher un peu dans leur travail pour que je puisse avancer dans le mien?
Il y a évidemment une première chose fondamentale, indépendante des TIC, qui est d'accepter les idées des autres, et de veiller à un équilibre tacite des propositions qui seront validées. Mais cela peut sembler bien abstrait, et souvent il y a quand même quelqu'un qui se sent défavorisé. Je pense pour ma part qu'il faut se donner du temps au début pour un brainstorming, les idées se mélangent, se complètent, et finalement elles deviennent le résultat d'un groupe, sans que l'on sache plus vraiment qui est à la base de tel ou tel début d'idée. Pour ce qui est du scénario, au moment de la constitution de sa structure et de l'éventuelle fiction, la séléction des idées se fait alors sans la pression de savoir si mes idées apparaissent et si en même temps je n'ai pas censuré celles des autres. Je ne crois pas que les smileys aident beaucoup, ils calment sur le coup certes, mais si on se sent vraiment froissé, ils m'apparaissent inutiles. Cependant pour répondre à Odile, il est commun d'utiliser des mots pour ne pas froisser, ou même bien-sûr un smiley, pour que la conversation synchrone ou asynchrone se déroule le mieux possible, mais cela a plus d'incidence sur le déroulement de la conversation en elle-même, qu'elle soit synchrone ou asynchrone, que sur le travail.
- enfin sur les modes de communication, il me semble utile d'utiliser les derniers outils, msn, skype, voip... mais il faut se mettre d'accord à la base, car sinon le problème peut être que si une personne préfère skype à msn par exemple, mais que les autres préfèrent msn, celle-ci continue d'insister pour utiliser skype, sans se mettre à utiliser msn, et on perd du temps! bref, le mieux est sans doute de voter! je tiens à noter tout de même que les conversations synchrones sont les bienvenues, elles permettent de se comprendre plus rapidement
je ne considère pas qu'un contact téléphonique soit indispensable
Voilà, je ne pense pas bien-sûr avoir répondu à toutes les questions que soulève le cas du travail en groupe...... il me faudrait des années, et encore cela ne suffirait pas! mais je pense que ces quelques conseils peuvent aider un peu
